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Nouvelles
  • 04.05.2020

Réponses pour assurer la continuité éducative face au COVID-19

La pandémie mondiale de maladie à coronavirus (COVID-19) a entraîné dans 102 pays la fermeture des écoles sur tout le territoire national et dans 11 pays au niveau local ; au moment de la publication, ceci a des répercussions sur plus de 860 millions d’enfants et de jeunes ce qui signifie que les enseignants, les parents et les élèves doivent s’adapter chaque jour à une situation évolutive.

La communauté internationale se mobilise afin d’offrir des ressources aux systèmes éducatifs, du niveau national au niveau mondial. Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive d’informations, de recommandations et de ressources dressée par les membres de l’Équipe spéciale sur les enseignants. Nous continuerons de l’actualiser par des informations pertinentes.

Nous encourageons également les membres et les experts à nous envoyer toute information sur la façon dont vous et vos pays / organisations / institutions respectifs faites face à la crise.

UNESCO

L'UNESCO a créé un groupe de travail d'urgence UNESCO-COVID-19 pour soutenir les systèmes éducatifs nationaux touchés par le partage de réponses politiques efficaces à travers une série de webinaires ainsi que d’une liste sélectionnée d’applications et de plates-formes d’apprentissage en libre accès.

L'UNESCO a également lancé une Coalition mondiale pour l'éducation pour faciliter les possibilités d'apprentissage inclusif pour les enfants et les jeunes, réunissant des organisations internationales, des entreprises du secteur privé, des OSC et des ONG ainsi que des réseaux internationaux.

L'UNESCO recueille également des témoignages d'élèves, de personnel éducatif et de parents sur les réalités de l'enseignement à distance et de la poursuite de l'éducation malgré les fermetures d'écoles. Vous pouvez joindre les vidéos sur leur site Web.

Leur site internet dédié est disponible en :

L’Institut de l’UNESCO pour les technologies de l’information dans l’éducation s’est associé au Centre international de recherche et formation pour l’éducation rurale de l’UNESCO (INRULED) pour la production d’un nouveau manuel sur l’apprentissage flexible pendant le Covid-19 et d’une publication spéciale intitulée “Handbook on Facilitating Flexible Learning During Educational Disruption: The Chinese Experience in Maintaining Undisrupted Learning in COVID-19 Outbreak”.

UNICEF

L’UNICEF a mis au point une plate-forme d’information présentant les dernières mises à jour ainsi que des explications à l’intention des enseignants et des parents, disponible en :

L’UNICEF a également copublié un document d’orientation avec l’Organisation mondiale de la santé et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Ce document a pour but de présenter des directives claires et exploitables pour assurer la sécurité des opérations, grâce à la prévention, au dépistage précoce et au contrôle du COVID-19 dans les écoles et autres établissements d’enseignement.

Ce document est disponible au téléchargement en anglais, français, espagnol et arabe.

RÉSEAU INTER-AGENCES POUR L’ÉDUCATION EN SITUATIONS D’URGENCE (INEE)

L’INEE a collecté et publié une liste de ressources dans le but d’appuyer la fourniture de services éducatifs dans les endroits touchés par le COVID-19, mettant particulièrement l’accent sur l’enseignement à distance, l’éducation alternative, l’enseignement en ligne et le soutien psychosocial.

Les ressources sont disponibles en :

COMMONWEALTH OF LEARNING

Keeping the doors of learning open COVID-19 : le Commonwealth of Learning a compilé une sélection de ressources et d’outils permettant une première riposte à cette crise, ainsi que des directives pour l’utilisation des ressources éducatives libres.

Le Commonwealth of Learning a également lancé un partenariat appelé International Partnership of Distance and Online Learning for COVID-19, réunissant des institutions et organisations engagées à soutenir l'apprentissage en ces temps de crise.

International Council for Open and Distance Education (ICDE)

L’International Council for Open and Distance Education a mis en place des outils et des ressourcesdestinés aux éducateurs pour leur permettre d’offrir un enseignement à distance et en ligne de qualité.

Il a également lancé une campagne mondiale intitulée #learningtogether en vue du partage des connaissances, de l’expertise et des bonnes pratiques.

Teach for All

L’équipe de Teach For All a développé un navigateur virtuel faisant office de plate-forme de ressources, afin d’aider les partenaires du réseau à mettre en œuvre un enseignement virtuel et des réunions virtuelles pour le personnel, les participants, les recrues et d’autres parties prenantes.

« Virtual Learning Navigator » est disponible en anglais .

Carey Institute for Global Good

Leur équipe du Center for Learning in Practice prépare des plans pour soutenir l'apprentissage dans les situations d'urgence et a prévu des webinaires d'information et des formations sur la façon de mettre en place l'apprentissage en ligne.

Moving Teaching & Learning Online.

Right to Play

En réponse à la pandémie de COVID-19, Right to Play a mis en place des jeux pour enseigner aux jeunes enfants participants à leurs programmes l'importance de se laver les mains soigneusement et régulièrement pour prévenir la propagation du virus.

Por plus d'information, visitez leur site internet.

Blog
  • 30.04.2020

« Zoom » sur l’apprentissage pendant le Covid-19

Je m’appelle Anne-Fleur Lurvink et j’enseigne au Lycée Kralingen qui est une école secondaire de Rotterdam, aux Pays-Bas. J’enseigne l’anglais langue étrangère à des élèves âgés de 15 à 18 ans. Je fais aussi du mentorat pour un groupe de 21 élèves et je suis chef de département et coordinatrice pour le Réseau des écoles associées de l’UNESCO. En plus d’enseigner, je travaille aussi dans le domaine du développement international où je suis consultante en autonomisation et en éducation des jeunes.

Jamais, lorsque j’ai rejoint le domaine de l’éducation, je n’aurais pu imaginer qu’une crise comme la crise actuelle du COVID-19 puisse frapper à notre porte. Le fait de faire partie d’une équipe enthousiaste et dynamique, engagée à assurer la continuité pédagogique dans ces moments difficiles, a fait toute la différence.

 

La nécessité est la mère de l’invention

Dès l’annonce de la fermeture des écoles, nous nous sommes réellement mis à fonctionner en équipe. Les enseignants se sont réunis à l’école pour une courte séance de brainstorming et, en une seule journée, ils ont commencé à transformer le programme d’enseignement en un programme en ligne. Naturellement, nous continuons d’apprendre et nous inventons au fur et à mesure, mais ce qui rend le processus gérable, c’est le fait que nous soyons tous dans le même bateau.

Le développement des enseignants s’est trouvé accéléré et l’apprentissage par les pairs a été au cœur de cet effort. Lorsque l’un de nous est confronté à certains défis, les autres entrent en action, organisent un Zoom d’équipe, et nous apprenons les uns des autres. Nous faisons aussi jouer notre créativité et notre réflexion sort des sentiers battus. Par exemple, nous avons remplacé les tests par de petits projets de recherche. Il existe aussi toute une gamme d’applications gratuites pour apprendre en ligne. Un site Web est très utile : https://www.todaysteachingtools.com/ ; il propose différents diagrammes qui permettent de trouver l’outil TIC le mieux adapté à un objectif. On y trouve aussi un cours gratuit pour l’apprentissage des langues en ligne.

Par ailleurs, je m’efforce d’intégrer mes élèves au processus. Ils ont souvent une connaissance bien plus vaste des TIC, ils ont fait d’excellentes suggestions et fourni un excellent retour d’information (par exemple sur la façon de désactiver le mode Annotation dans Zoom si je ne veux pas que mes élèves expriment leur créativité dans mon PowerPoint).

Nous nous efforçons aussi de rester de bonne humeur en faisant preuve d’humour face à la réalité, d’accepter que les choses n’aillent pas comme prévu et de nous divertir de temps à autre. Il est également important de permettre à nos élèves de garder confiance dans le fait que cette situation prendra fin et que tout ira bien pour eux.

 

Les défis

En dépit des nombreuses solutions créatives et de la collaboration accrue entre les enseignants, il n’en demeure pas moins que de nombreux défis sont à relever. Les plus évidents sont l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, difficile à préserver lorsqu’il faut être continuellement disponible en ligne, et les problèmes liés à la (non) connaissance du numérique.

L’apprentissage en ligne repose sur l’hypothèse que les élèves ont la possibilité de suivre cet enseignement à la maison. Ce n’est malheureusement pas le cas de tous les élèves. Les moins favorisés risquent davantage de prendre du retard et le déficit d’équité s’accroît pendant cette crise.

Nous nous soucions également du bien-être social et émotionnel de nos élèves. Il est devenu plus évident que jamais que les écoles ne sont pas seulement un lieu de transfert des connaissances. C’est un lieu où les enfants se socialisent et grandissent. L’école est un lieu sûr pour ceux qui vivent dans des foyers instables. Comment assurer ce soutien à distance ? Le rôle du mentor est devenu plus important parce que nous sommes responsables de la communication avec les élèves et avec leurs parents.

Outre les cours en ligne, nous organisons également un cours hebdomadaire réservé à la discussion, où nous cherchons à savoir comment les élèves font face. En collaboration avec l’équipe de soutien scolaire, nous essayons de suivre chaque élève et de nous assurer de son bien-être, mais c’est extrêmement difficile. Certains élèves « disparaissent » et les écoles n’arrivent pas entrer à en contact avec eux ou avec leurs parents.

 

Autonomisation des enseignants

Nous avons eu la confiance nécessaire pour trouver des solutions et des idées et nous participons au dialogue politique dans nos écoles. Je pense que c’est essentiel pour réaliser l’apprentissage à distance.

En tant qu’enseignant, vous connaissez votre contexte et vos élèves, vous savez ce dont ils ont besoin. En ce qui concerne l’apprentissage et la nécessité de faire en sorte que personne ne soit laissé de côté, l’aide apportée aux enseignants pour relever ce défi déterminera l’issue de la crise. J’apprécie d’être membre de plusieurs réseaux d’enseignants et d’éducateurs du monde entier, nous échangeons nos expériences et partageons nos connaissances. Je recommanderais aussi cela à d’autres enseignants.

Rejoignez ces réseaux et séminaires sur le web pour que nous puissions décupler nos forces !

 

Quelques réseaux et plates-formes

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Ce blog fait partie de la campagne #RécitsdEnseignants de l’Équipe spéciale internationale sur les enseignants, créée pour mettre en avant les expériences des enseignants travaillant chaque jour pour s'assurer que leurs élèves continuent de bénéficier d'une éducation de qualité malgré la pandémie de COVID-19. Les modalités de participation sont disponibles sur notre site.

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  • 10.04.2020

Utiliser l’art pour aider les adolescents à faire face au COVID-19 - #RécitsdEnseignants

J’enseigne l’anglais et les arts du théâtre dans le secondaire, à des élèves âgés de 14 à 18 ans de la région de South Los Angeles, en Californie (États-Unis) et je travaille dans le domaine de l’éducation depuis près de 14 ans. Notre établissement est passé le 17 mars 2020 à un enseignement à distance, avec la suspension des cours en face à face. Le mardi, les élèves sont restés chez eux, après avoir passé la journée du lundi à recevoir des informations des enseignants sur ce qu’on allait sans doute attendre d’eux. Malheureusement, les enseignants ne connaissaient pas vraiment ces attentes. Ce n’est que maintenant, au bout de deux semaines, que nous commençons à mieux comprendre les différences de nomenclature liées à l’apprentissage en ligne.

La « suspension des cours en face à face » signifie que les apprenants suivent un enseignement par le truchement de plates-formes et de systèmes de gestion en ligne, tandis que la « fermeture de l’école » signifie qu’ils restent chez eux sans que l’on attende quoi que ce soit d’eux en termes académiques ou scolaires. Certains districts des États-Unis ont opté pour la fermeture complète des écoles, invoquant des soucis d’équité pour motiver leur décision. Un nombre beaucoup plus important d’écoles a cependant choisi de poursuivre « l’enseignement » par le biais de mesures d’apprentissage à distance.

À l’instar de nombreux enseignants à travers le monde nous avons dû, en moins de 24 heures, ajuster, modifier le programme d’enseignement et nous familiariser avec les outils numériques pour que les élèves, dès le mercredi matin, puissent continuer à recevoir leur enseignement habituel. Pour toute personne extérieure à notre district, il semblerait que nous ayons réussi en une vingtaine d’heures à assurer la transition de près de 6 000 élèves et de plus de 300 enseignants vers l’apprentissage en ligne. Certes, à bien des égards nous avons réussi à le faire, mais la vérité est que dans l’ensemble cela a représenté un échec massif.

Collectivement, la société et les gouvernements – locaux, des états et fédéral – n’ont pas répondu aux besoins des enfants et des parents. Pour être clair, cet échec n’est pas imputable aux éducateurs. Nous travaillons sans relâche, au mépris de notre propre santé ou des besoins de nos familles, à servir les intérêts de nos élèves en leur offrant une certaine stabilité. Aux États-Unis, nous sommes encore dans l’attente de directives fédérales concernant les préoccupations liées à l’enseignement en ligne. Dans l’État de Californie, certains matériels et ressources ont commencé à parvenir aux juridictions locales. Cependant, en tant que profession, nous restons largement dans l’ignorance de ce qui est juste et équitable.

Pour être sincère, cette transition a été difficile pour moi, sur le plan émotionnel et mental. J’ai l’impression de travailler plus de 14 heures par jour pour m’efforcer de maintenir le contact avec mes 140 élèves, veiller à ce que les matériels et les ressources soient accessibles et à ce que les attentes soient claires pour tous les apprenants. Bien que je sache que cela n’est ni sain ni durable, je continue à le faire pour plusieurs raisons. Premièrement, mes élèves se sentent tout aussi déphasés que moi et ils partagent ma frustration. Deuxièmement, j’ai pris l’engagement envers les élèves d’être toujours présente pour eux, au mieux de mes capacités. Troisièmement, la seule façon de surmonter cette pandémie mondiale est d’avancer tous ensemble. Enfin, il est essentiel de changer d’optique : même si cette situation est difficile pour moi, ma famille et mes élèves, je dois avoir de la reconnaissance vis-à-vis de tout ce à quoi j’ai encore accès. Plus important encore, je dois montrer l’exemple aux élèves.

Il est essentiel de changer d’optique

En tant qu’éducatrice des arts, j’ai le privilège de constater l’impact positif des beaux-arts sur les résultats scolaires des apprenants, sur leur bien-être socio-émotionnel et sur le développement de leur caractère. [Pour plus d’informations sur l’impact des arts sur les jeunes, consultez le rapport Otis.] J’ai la possibilité de côtoyer les élèves en dehors des cours ; nous organisons des spectacles, nous nous rendons à des événements communautaires, nous faisons des sorties sur le terrain et nous participons à des festivals. Ces sorties me donnent une vision claire de ce qui se passe dans la vie de mes élèves, leurs réflexions et leurs sentiments. Nos relations sont bâties sur des liens solides. Tous les matins, je les accueille à la porte de la classe et je m’assure de leur état émotionnel. Ne pas être en mesure de le faire a été pour moi une source de grande peine et de stress.

Pour de nombreux élèves, l’école est un refuge. J’ai grandi dans la communauté où je travaille. Plusieurs familles sont confrontées quotidiennement à des problèmes d’équité : expériences négatives dans l’enfance, traumatismes, pénurie alimentaire, absence de travail ou de logement et autres soucis qui interrompent l’apprentissage d’un enfant. Pour mes élèves, cette pandémie mondiale accentue – et aggrave – toutes ces préoccupations. Les parents perdent leur emploi. La pénurie alimentaire est en hausse à cause des achats de panique dans les communautés. Il devient de plus en plus difficile de conserver son logement quand le salaire n’arrive plus. Les élèves qui sont régulièrement confrontés à des traumatismes émotionnels, mentaux et physiques – ceux qui bénéficieraient de services grâce à l’école – sont maintenant livrés à eux-mêmes. Qu’en est-il de ceux qui ont des difficultés d’apprentissage diagnostiquées comme la dyslexie ou les troubles du spectre autistique ? L’enseignement à distance les prive de leurs soutiens et de leurs routines. Certains élèves n’ont pas accès à Internet et même s’ils veulent continuer à étudier, ils ne le peuvent pas.

Il est pourtant essentiel de changer d’optique. Je reconnais que la situation est beaucoup plus catastrophique pour de nombreux éducateurs et élèves à travers le monde. Nous perdons des proches et le temps du deuil semble nous échapper puisque que nous restons séparés par l’espace. Mes élèves et moi-même ne perdons pas de vue la souffrance des amis et des collègues à travers le monde, puisque nous œuvrons à être en empathie avec nos pairs du monde entier.

Ces pensées, et bien plus encore, m’obsèdent. Je pleure lorsque l’émotion me submerge, car je n’ai pas de solutions claires. J’adore mes élèves. Mes élèves me manquent. Je voudrais posséder le pouvoir de réparer tout cela d’un simple claquement de doigts. Je prépare mes cours, mais le travail scolaire semble sans importance quand je considère ce que vivent tous mes élèves. Comment combler des écarts d’équité qui étaient déjà massifs et sont exacerbés aujourd’hui par le COVID-19 ?

Dans les moments de lucidité, je me souviens que l’art possède le pouvoir incroyable de combler les inégalités et d’offrir aux jeunes des débouchés socio-émotionnels. L'intégration des arts, lorsqu’elle est inscrite dans le programme d’enseignement, a le pouvoir de soutenir de façon exponentielle la croissance scolaire des apprenants. Dans ce cas, comment puis-je intégrer les arts dans l’apprentissage à distance ?

10 façons d’assurer la continuité artistique en plein COVID-19

Voici quelques suggestions formulées avec l’aide de mes élèves en théâtre sur la façon dont vous pouvez utiliser l’art comme outil d’apprentissage alors que nous pratiquons la « distanciation sociale » :

  1. Plates-formes des réseaux sociaux - Si vous êtes autorisé à le faire, encouragez les enseignants et les élèves à créer des comptes appropriés pour l’école sur des plates-formes comme FlipGrid ou Tik Tok. Les élèves ont des façons incroyablement novatrices d’exploiter les réseaux sociaux pour échanger leurs idées. Cela permet également aux apprenants de rester connectés dans un contexte de distanciation physique.

  2. Diffusion en direct - Envisagez d’utiliser des plates-formes comme Twitch, YouTube, Facebook ou Instagram pour mettre en place la diffusion d’un cours en direct. Pour accroître l’intérêt, pensez à installer des accessoires ou des toiles de fond. Pour alléger la charge de travail, proposez à un collègue d’enseigner ensemble un cours en direct.

  3. Films - Proposez aux élèves un sujet intéressant et laissez-les créer un court métrage, une animation ou un documentaire. Ils peuvent ensuite télécharger leur film sur un service de « cloud » et le partager avec leurs pairs. Vous pourriez même envisager d’utiliser une plate-forme de réseau social pour publier le travail des élèves. C’est le moment idéal pour que les jeunes enquêtent sur l’histoire de leur famille.

  4. Podcasts - Dans le même ordre d’idées, encouragez les élèves à créer un podcast ou un enregistrement audio sur une question qu’ils auront étudiée. Aux États-Unis, la chaîne de radio publique nationale National Public Radio a une excellente ressource dans ce domaine.

  5. Collaboration - Encouragez les élèves à organiser leurs propres visioconférences pour continuer à travailler sur des projets en commun avec leurs pairs. Voici un tutoriel qui s’adresse aux parents et aux élèves.

  6. Conception graphique - Utilisez des plates-formes comme Canva pour concevoir de splendides graphismes adaptés à différents styles de projets et de cours. Canva facilite l’édition et le partage. C’est un excellent outil pour les enseignants et les élèves.

  7. Applications de numérisation de photos - Demandez aux élèves et aux parents de télécharger une application de numérisation gratuite sur leur appareil mobile pour pouvoir prendre facilement des photos de dessins ou de travaux écrits.

  8. Applications de dessin - Demandez aux élèves et aux parents de télécharger une application de dessin sur leurs appareils mobiles, telle qu’Adobe ou Autocad, pour créer des œuvres numériques qu’ils pourront facilement partager ou publier.

  9. Faites de la musique - Créez des nouvelles pièces musicales à l’aide de programmes comme Garage Band ou toute application mobile gratuite. Demandez aux élèves de partager leur musique entre eux et de s’encourager mutuellement.

  10. Literature - Gardez à l’esprit que l’écriture est un art. Encouragez les élèves à écrire des poèmes, des récits, etc. Publiez leurs œuvres avec les outils qui vous sont accessibles, qu’il s’agisse de médias sociaux ou d’un simple courriel.

  11. BONUS: les LEGO ou les briques de construction sont parfaits pour concrétiser un grand nombre d’idées de projets. En tant que professeur de théâtre, je pourrais demander aux élèves de créer des répliques ou des maquettes de scène. Encouragez les élèves à alléger la charge des collecteurs de déchets en recyclant des articles ménagers pour créer des modèles et des diagrammes. Si vous êtes à la recherche de listes plus complètes dans le domaine des arts du théâtre, explorez cette ressource développée par le Dr Daphnie Sicre de l’Université Loyola Marymount à Los Angeles.

Nous y arriverons, à condition d’être présents les uns pour les autres

L’avenir est incertain. Les éducateurs reconnaissent que les élèves ne réussissent pas bien, qu’il s’agisse de suspension des cours en face à face ou de fermeture des écoles. Là où j’enseigne, les élèves de la dernière année du secondaire sont dans un processus de deuil. La semaine dernière, j’ai demandé à mes élèves comment ils se sentaient. Leurs réponses ont été très émouvantes. Un élève a dit : « J’ai l’impression que tout ce pour quoi j’ai travaillé si dur au cours des quatre dernières années, tous ces cours, ne sert à rien. Tout ce stress pour avoir sans cesse de bonnes notes et postuler à l’université. À quoi bon ? »

L’achèvement de la scolarité dans le secondaire est un moment délicat, d’autant plus pour les jeunes confrontés à des obstacles insurmontables et à des expériences d’enfance traumatisantes. Nos jeunes vont bientôt arriver à l’âge adulte et ils sont privés maintenant de souvenirs qui les auraient accompagnés tout au long de leur vie. Le bien-être socio-émotionnel est aussi important, sinon plus, que les résultats scolaires. Depuis le 17 mars, je ne cesse de me demander ce que je pourrais faire de plus.

À travers le monde, les éducateurs se regroupent pour se soutenir mutuellement dans cette épreuve, comme je ne l’avais jamais vu auparavant. C’est beau et impressionnant, mais le volume des ressources peut devenir pesant. Nous pouvons œuvrer à gérer l’anxiété suscitée par le volume de matériels partagés en ligne. Nous pouvons continuer d’encourager l’innovation et la créativité et de reconnaître que les élèves sont des partenaires de réflexion dans ce travail. De même, les enseignants, les parents et les autres membres de la communauté doivent continuer à s’appuyer les uns sur les autres.

Nous nous en sortirons, tant que nous nous prendrons soin les uns des autres.

En attendant, consultez cette série de dessins « Comment transformer votre maison en école, sans y laisser votre santé mentale », How To Turn Your Home Into A School Without Losing Your Sanity (NPR)

Estella Owoimaha-Church

Estella Owoimaha-Church a été finaliste du Global Teacher Prize de la Fondation Varkey.

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Ce blog fait partie de la campagne #RécitsdEnseignants de l’Équipe spéciale internationale sur les enseignants, créée pour mettre en avant les expériences des enseignants travaillant chaque jour pour s'assurer que leurs élèves continuent de bénéficier d'une éducation de qualité malgré la pandémie de COVID-19. Les modalités de participation sont disponibles sur notre site.

Point d'actualité
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  • 08.04.2020
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Récits denseignants - Appel à contribution

La crise du COVID-19 est l'une des plus grandes perturbations de l'éducation que le monde ait connue au cours de l'histoire récente. Alors que plus d'un milliard d'apprenants ont désormais déplacé...
Blog
  • 08.04.2020

Teledidattica – l’enseignement à distance à l’ère du Covid-19 - #RecitsdEnseignants

Je m’appelle Barbara, je suis enseignante du primaire à Rome, en Italie, à l’Institut Padre Semeria-Principe di Piemonte, l’une des rares écoles publiques situées dans un parc. Cet emplacement nous permet de faire beaucoup d’enseignement en plein air. J’enseigne l’italien, l’histoire, la technologie, la psychomotricité, la musique et l’éducation civique. Mes élèves ont 10 ans (5e année).

Ma première expérience de l’enseignement à distance date de 2010, avec des leçons vidéo diffusées en direct de ma classe et destinées à des enfants traités pour un cancer à l’hôpital IFO de Rome. J’utilise aussi les ordinateurs et les téléphones portables avec mes élèves à l’école.

J’ai même mon propre espace à la chaîne de télévision RAI1, dans l’émission « Uno Mattina in famiglia », où je parle de mon enseignement et que j’utilise maintenant pour expliquer l’apprentissage à distance.

Mettre tout le monde en ligne

La nouvelle du Covid-19 a été si soudaine que nous avons d’abord été sous le choc. Toutefois, nous avons immédiatement commencé à activer différentes plates-formes pour être prêts à fournir un enseignement à distance. Dès que j’ai reçu l’autorisation du ministère de l’Éducation, de ma direction, et le consentement des familles de mes élèves, j’ai commencé à enseigner mes cours à distance.

Le processus n’a cependant pas été sans accroc. Pour organiser la connexion de chez moi avec mes élèves, nous utilisons plusieurs plates-formes : ZOOM, le registre de classe électronique AXIOS, EDMODO, Hub Class et Google Classroom. Nous avons heureusement pu obtenir l’aide d’un père qui possède des compétences numériques pour installer certaines plates-formes!

Le Ministère a également alloué des fonds pour la formation des enseignants et mon directeur a organisé les différentes activités avec « l’animateur numérique » pour communiquer avec nos élèves et débuter les cours.

Une première réunion de plate-forme a été organisée avec les parents de nos élèves, au cours de laquelle chacun a été encouragé à faire part de ses doutes, de ses préoccupations et de ses problèmes, dans le but de créer une organisation fonctionnelle interne pour les familles, sur la gestion des espaces et des outils informatiques.

Le partage et la coopération avec chaque enseignant ont joué un rôle fondamental dans la création du plan organisationnel, en particulier pour l’adapter à la capacité personnelle de chacun tout en tenant compte du bien-être émotionnel des élèves.

Activités d’enseignement électronique

Nous nous efforçons de préserver la notion d’emploi du temps. Toute la classe participe à des séances vidéo le matin à la même heure, de 10h30 à 13h. Les enseignants sont toujours présents afin que les cours vidéo ressemblent autant que possible à ceux qui sont dispensés en salle de classe. Nous écrivons nous-mêmes l’emploi du temps des différentes matières afin d’être mieux organisés. Pour ce qui est des enfants ayant des difficultés d’apprentissage, l’enseignant chargé du soutien est également toujours présent pour assigner aux élèves des tâches personnalisées dont il assure le suivi, même en apprentissage à distance. Nous avons également la possibilité de nous connecter aux plates-formes à tout moment.

Mon équipe d’enseignants a travaillé sur le registre de classe électronique AXIOS et sur la plate-forme EDMODO où les devoirs assignés à la classe sont affichés et où les élèves téléchargent leur travail. Les exercices sont fonction des sujets déjà abordés en salle de classe, l’examen des concepts impliquant l’utilisation de matériels en ligne téléchargeables tels que des feuilles d’exercices adaptées à partir des manuels mis à disposition par les éditeurs, et des applications spéciales offrant des exercices interactifs et des quiz.

Les enfants utilisent les plates-formes de façon autonome pour échanger des informations, étudier, jouer ou travailler ensemble sur des projets créatifs. Par exemple, ils ont créé des cartes pour la Fête des Pères et produit une vidéo pour célébrer le premier jour du printemps.

Nous essayons également de maintenir les activités parascolaires pour nos élèves. Nous avons créé des réunions virtuelles de Cineforum et un après-midi par semaine nous regardons des films à thème tous ensemble et nous travaillons ensuite sur la rédaction de textes narratifs. Nous faisons également des visites virtuelles à l’intérieur des musées. Nous avons une connexion qui nous permet de jouer et de chanter les airs d’Elisir d’Amore pour le projet Opéra.

Objectifs et résultats

Le travail est réalisé dans le respect du bien-être des enfants. La plupart d’entre eux se sont sentis immédiatement à l’aise avec les ordinateurs, les tablettes et les téléphones portables. Nous avons même vu que les enfants ayant des difficultés d’apprentissage semblaient plus motivés et confiants dans leur travail.

J’ai noté que les élèves suivant des cours vidéo étaient plus impliqués, motivés et prêts à suivre les leçons tous les matins et nous sommes contents de recréer le même environnement et les mêmes activités que dans la salle de classe. Même virtuellement, l’aspect communautaire de notre méthode d’apprentissage, où tout le monde aide tout le monde, est mis en évidence.

Nous avons vu que l’enseignement quotidien produisait d’excellents résultats en termes d’autonomie, d’autorégulation, d’auto-évaluation et de résolution de problèmes par les enfants. Cela sera également utile lorsque nous retournerons à l’école. Cependant, en ce qui concerne l’évaluation et les tests des élèves, nous, les enseignants, suivons les indications du ministre de l’Éducation.

Cela a été un défi, mais j’ai l’impression que cela donne de bons résultats.

Recherche et expérimentation

Nous avons également commencé à étudier l’impact de l’apprentissage à distance sur les élèves. Cette recherche est menée par le Professeur Margherita Orsolini de la Faculté de psychologie et de pédagogie du développement de l’Université La Sapienza. Nous utilisons APISMELA, un ensemble d’activités de formation qu’elle a conçu, servant à stimuler l’attention, le contrôle cognitif et la flexibilité, la mémoire de travail verbale.

Dans la mesure où cela constitue un nouveau mode d’instruction collective virtuelle et que c’est la première fois que la méthode est utilisée avec une salle de classe entière, les cours sont enregistrés et ils feront l’objet d’études et d’analyses pour voir quelles sont les implications de cette méthode sur les résultats d’apprentissage des élèves, en particulier des élèves présentant des difficultés d’apprentissage.

Barbara Riccardi

Barbara Riccardi a été finaliste du Global Teacher Prize de la Fondation Varkey.

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  • 31.03.2020

Ne pas lâcher prise : l’enseignement en période de Covid19 - #RecitsdEnseignants

Je m’appelle Michelle et j’enseigne un cours d’acquisition de la langue anglaise en 10e année et un cours Individus et sociétés en 7e année à Bangkok, en Thaïlande, à des élèves dont l’âge varie entre 12 et 16 ans.

La vie d’un enseignant international requiert une incroyable flexibilité car nous naviguons entre les pays, les cultures et les écoles. Rien, cependant, n’aura exigé autant de volonté d’adaptation et d’évolution de ma pratique que le fait d’être confinée dans mon appartement et de devoir réinventer mon approche pédagogique.  

L’enseignement numérique a été beaucoup plus facile que je ne l’anticipais. Pour être sincère, il a fait progresser ma pratique et mon approche pédagogiques d’un nombre incalculable de façons, et les effets continuent de s’amplifier. J’en suis reconnaissante – c’est le bon côté de la situation ! Mais il y a aussi des orages qui se préparent.

Un lent détricotage

Je suis confinée dans mon appartement depuis 2 semaines, et selon la dernière mise à jour du gouvernement, cela va durer encore un mois. L’une de mes filles est ici avec moi et nous essayons de nous distraire entre nos cours. La plupart de nos amis et proches sont dans d’autres pays et le sentiment d’être dans une solitude absolue nous assaille aux moments où nous nous y attendons le moins. Je ne sais pas quand je reverrai ma fille aînée et je ne peux pas la protéger depuis l’autre bout du monde. Ensuite, ce matin on m’a téléphoné pour m’annoncer que ma mère qui souffre de la maladie d’Alzheimer a été admise en soins intensifs avec une pneumonie, une masse dans les poumons, et qu’elle a peut-être le Covid19.

Je ne peux pas imaginer à quel point elle doit avoir peur ou se sentir seule. Même si je pouvais prendre un avion de Bangkok à Houston, je ne serais pas autorisée à pénétrer dans l’hôpital pour lui rendre visite. Comme tant d’autres, nous sommes confinées et dans l’impossibilité de communiquer. Je pense que c’est le plus grand facteur de stress pour moi – je n’ai aucun contrôle sur cette situation.

>Jusqu’à ce que ma mère tombe malade, rien n’a été extraordinairement difficile, mais les soucis à propos des personnes que j’aime, les nouvelles incessantes, les courriels scolaires, les messages des élèves emplis d’anxiété et de peur, l’apprentissage de nouvelles plates-formes et de solutions technologiques finissent par s’additionner. En tant qu’enseignante, il m’est difficile d’accepter l’absence totale de contrôle sur quoi que ce soit autour de moi. Je suis dans l’incapacité de créer un espace entièrement sûr pour mes élèves, mes filles, ou moi-même. Je partage donc ci-dessous ce qui m’a aidée à braver la tempête. J’espère que vous y trouverez quelque chose qui vous aidera aussi.

Conseils en période de confinement

Détendez-vous

>Respirez profondément et rappelez-vous que quoi qu'il arrive, vous êtes toujours l’incroyable enseignant que vous étiez avant la fermeture de votre école. Vous continuerez d’être ce professeur et le stress et l’inquiétude que vous ressentez sur la façon dont vous allez continuer d’enseigner aujourd’hui sont la preuve de votre dévouement et de votre engagement vis-à-vis de vos élèves.

Reprenez depuis le début

>Vos élèves ne doivent pas s’adapter uniquement à votre nouveau cours et aux modes d’enseignement numérique. Ils s’adaptent aussi à tous les autres enseignants qu’ils ont et à leurs nouveaux systèmes. Faites comme si la première semaine était la première semaine d’une nouvelle année scolaire. Formulez les attentes, fixez les limites, apprenez à connaître vos élèves de cette nouvelle façon, trouvez un nouvel équilibre et une nouvelle norme.

Adoptez un rythme moins soutenu

Ce qui m’a le plus étonnée a été de constater le peu de travail que mes élèves ont pu accomplir dans le même laps de temps. Même si je les ai gardés avec moi dans Zoom pour terminer quelque chose, ils ont tâtonné et rencontré des difficultés pour accomplir leur tâche. Nous tenons pour acquis qu’ils sont des magiciens du numérique parce qu’ils sont à longueur de journée sur leurs appareils. En réalité, ils n’ont pas plus d’expérience que nous à ce sujet et il leur faut du temps.

Concentrez-vous sur l’essentiel

Revoyez vos cours et choisissez ce qui est le plus important pour vos élèves, ce qu’ils doivent maîtriser, et concentrez votre attention sur ces composantes essentielles. Complétez avec le reste si vous avez le temps, mais concentrez-vous sur le cœur des matières et l’atteinte de ces objectifs en priorité.

Fixez des limites

Ne tombez pas dans le piège de confondre temps de loisir et temps de travail. Ce n’est pas parce que vous travaillez maintenant chez vous que le travail doit dominer votre vie. Vous – ainsi que vos élèves – avez besoin que vous soyez dans un parfait état de santé mentale et émotionnelle en ce moment. Faites des pauses, détendez-vous et ne laissez pas la situation envahir chaque compartiment de votre vie. Vous êtes aussi en train de traverser cette crise. Vous avez aussi des besoins sur le plan mental, émotionnel et physique. Respectez ces besoins en priorité pour avoir quelque chose à donner à vos élèves, arrivés à la semaine 3, 6 ou 10 de la fermeture des écoles. Vous êtes confiné ? Organisez une soirée de jeu ou un dîner entre amis sur Zoom. Faites une promenade. Vivez votre vie. Vous en avez besoin pour vous ressourcer.

Demandez de l’aide

Souvenez-vous que vous n’êtes pas seul. La plupart des enseignants sont dans la même situation que vous et nous essayons tous de nous en accommoder. Rejoignez un groupe où vous trouverez des ressources et des conseils d’autres enseignants comme Global Educator Collective. Ne vous contentez pas d’utiliser Zoom avec vos élèves, vérifiez auprès de vos collègues ce qu’ils font. N’ayez pas l’impression d’être seul à lutter. Nous nous adaptons tous et nous réunissons nos efforts comme jamais auparavant.

Appuyez-vous les uns sur les autres

En fin de compte, nous allons émerger de cette situation en étant de meilleurs enseignants, après avoir passé un nombre incalculable d’heures en perfectionnement professionnel et en auto-apprentissage de tous les nouveaux systèmes auxquels nous nous adaptons. Pour ce faire, allez à la rencontre de vos collègues enseignants et apprenez de leur expérience, enseignez-leur la vôtre et restez forts. Montrez à vos élèves ce que représente l’amour de l’apprentissage de toute une vie et emmenez-les avec vous dans ce voyage.

Michelle Overman

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Ce blog fait partie de la campagne #RécitdEnseignants de l’Équipe spéciale internationale sur les enseignants, créée pour mettre en avant les expériences des enseignants travaillant chaque jour pour s'assurer que leurs élèves continuent de bénéficier d'une éducation de qualité malgré la pandémie de COVID-19. Les modalités de participation sont disponibles sur notre site.