Panama. État des lieux des politiques enseignantes
Élaboré avec l’appui du Dialogue interaméricain et de l’initiative panaméenne Unidos por la Educación (Unis pour l’éducation), le présent document dresse un état des lieux des politiques enseignantes au Panama.
Il s’inscrit dans une série de rapports du PREAL axés sur le suivi des politiques enseignantes dans les quatre pays suivants : l’Argentine, le Costa Rica, le Panama et le Pérou. Ces rapports font suite à une première série de rapports, publiés en 2015, sur les politiques enseignantes dominicaines, guatémaltèques, honduriennes et salvadoriennes.
Le présent rapport analyse les politiques enseignantes en vigueur au Panama selon trois grands axes. Le premier concerne l’instauration d’un environnement propice à une éducation efficace. Ce premier axe recouvre la définition de normes et d’attentes claires pour les élèves et les enseignants, l’utilisation judicieuse du temps dédié à l’apprentissage en classe, ainsi que la formation des enseignants. Le rapport s’intéresse en second lieu à la capacité à attirer, embaucher et retenir des enseignants compétents. Il étudie pour ce faire les politiques publiques de recrutement, de sélection, d’embauche, de rémunération et de rétention du personnel enseignant. Le troisième axe porte sur l’efficacité des dispositifs visant à stimuler la performance des enseignants, via des systèmes d’inspection du personnel et d’évaluation des élèves, des mécanismes de reconnaissance des enseignants les plus performants, ainsi que des mesures d’incitation permettant de garantir une instruction aux jeunes les plus défavorisés.
En conclusion, le rapport présente une série de recommandations sur les actions prioritaires à entreprendre pour renforcer le corps enseignant et améliorer la qualité de l’éducation. Ces propositions abordent notamment la question de l’inspection du personnel éducatif, de la certification des enseignants, de la recherche en matière d’éducation, des systèmes de retraite et de formation professionnelle, ainsi que de la réparation des dégâts causés par la politique partisane.